La réforme fiscale de Trump, bonne et mauvaise nouvelle pour les banques

Les experts ne comprennent pas. La réforme fiscale de Donald Trump concernant les banques américaines devrait coûter plusieurs dizaines de milliards de dollars. Même si cela ne les empêchera en aucun cas d’en être les bénéficiaires majeurs. Mieux encore, d’après l’Agence Standard & Poor’, filiale de McGraw-Hill s’occupant de publier des analyses financières sur des actions et des obligations, annonce même que le secteur sera l’un des cinq plus gros bénéficiaires de cette réforme. D’ailleurs, ses premiers résultats pour le quatrième semestre tombent ce vendredi.

 

Wall Street a annoncé tout au long du mois de décembre une série de provisions avec des montants faramineux pour les banques américaines : 3 milliards pour Bank of America, 20 pour Citi ou encore 5 milliards pour Goldman Sachs.

Une réforme qui touchera aussi les banques européennes. Une dévalorisation du secteur qui devrait faire puiser aux banques quelques ressources dans leurs fonds propres.

 

  • Des mesures lourdes à assumer.

 

En première ligne, les crédits d’impôt différés engendrer par les pertes massives due a la crise. Ces mêmes crédits dont la valeur à diminuer drastiquement à cause de la baisse des impôts sur les sociétés, qui vont passer cette année de 35 a 21%.

Mais ce n’est pas la seule mesure qui risque de plomber les comptes des banques. Exemple avec la taxe exceptionnelle imposée proportionnellement à la trésorerie des sociétés, défiscaliser pendant des années à l’étranger.

 

Une mesure qui en plus de toucher l’industrie pharmaceutique, va donc avoir un grand impact sur les banques. En effet, Citi s’est déjà préparé à perdre entre 3 et 4 milliards de dollars suite a la refonte. Un coup exceptionnel de 13,5 milliards de dollars serait prévu par les banques, après l’application de la réforme. Chez Goldman Sachs, on estime un coup proche des 2,5 milliards de dollars par banque.

 

  • Les actions en bourses peu affectées.

 

Des sujets comme l’impact des mesures anti-érosion ou le plafonnement de la déductibilité d’impôts préoccupent le marché. Des dispositions dont l’impact est, à l’heure actuelle, difficile à prévoir.

Mais tout ceci n’a pas suffit à faire bouger le cours boursier des banques américaines. Les analystes assurent même que la réforme profitera même aux grandes maisons de Wall Street. En effet, grâce au fait de leurs bons enracinements sur le territoire américains, les banques paye généralement plus d’impôts que les autres entreprises, et seront donc plus assujetti à la réduction de ce même impôt. Une réforme qui devrait même booster de 15% les chiffres des bénéfices des actions d’ici 2019

 

Une réforme à double tranchant donc. Qui fera perdre des sous aux banques a ses débuts d’application, mais qui leurs en fera économiser à long terme, le tout sans, selon les experts, impactés sur les cours boursiers du secteur.

 

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